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Éclairage locaux professionnels : les 5 points à prendre en compte

Vous cherchez des solutions d’éclairage pour vos locaux professionnels ? Le Code du Travail fixe une réglementation qu’il faut impérativement respecter. L’éclairage doit offrir aux travailleurs un confort visuel optimal afin de garantir leur bien-être et leur sécurité dans les locaux, mais aussi d’augmenter leur rendement. On parle de performance visuelle. En effet, un mauvais éclairage peut accroître leur inconfort et leur fatigue visuelle. De plus, vous devez veiller à choisir des solutions qui vous permettent de limiter les coûts et l’entretien. Pour être sûr de ne pas faire d’erreurs, voici 5 points à prendre en compte lors de la conception de l’éclairage sur les lieux de travail !

Andrez-Brajon / Dupont-Est - Article éclairage locaux professionnels

1. La technologie des ampoules

Si la technologie led est aujourd’hui quasiment exclusive sur le marché de l’éclairage intérieur, d’autres systèmes d’éclairage sont encore utilisés dans les zones de travail :
• la lampe halogène : elle apporte une bonne restitution des couleurs et possède un faible coût. Cependant, elle consomme beaucoup et dégage de la chaleur ;
• le tube fluorescent : il apporte une bonne restitution des couleurs et a une durée de vie élevée. Il n’est pas idéal pour mettre en valeur les éléments éclairés ;
• la lampe fluocompacte : elle permet de réaliser des économies d’énergie, dure longtemps et apporte une bonne restitution des couleurs ;
• l’iodure métallique : il apporte une bonne restitution des couleurs et dure longtemps, cependant, il n’atteint pas sa puissance maximale tout de suite ;
• la led : enfin, les leds ont une très faible consommation d’énergie et sont facilement adaptables.

2. La température de couleur

La température de couleur est un élément primordial pour réussir son éclairage de locaux professionnels. En effet, elle influence fortement le confort visuel en jouant sur l’ambiance lumineuse du poste de travail. L’unité de mesure est le Kelvin (K).
Entre 2 500 et 3 000 K, on parle de teinte chaude. C’est la température la plus chaleureuse, qui s’adapte parfaitement à une salle de restaurant ou à une boulangerie. Entre 3 000 et 4 000 K, on parle de blanc neutre. Il s’agit de la température qui se rapproche le plus de la lumière naturelle et qui est donc le plus souvent à privilégier. Enfin, au-dessus de 5 000 K, on parle de blanc froid. Légèrement teinté de bleu, il permet d’augmenter les contrastes. Idéal pour les travaux demandant un niveau de précision élevé !

3. L’Indice de Rendu des Couleurs (IRC)

L’indice de rendu des couleurs permet d’évaluer l’aptitude des luminaires à retranscrire la couleur des objets éclairés. Il doit être étudié en rapport avec l’activité prévue sur les postes de travail. Il se situe sur une échelle de 1 à 100, 100 étant le meilleur IRC possible. Il vaut mieux choisir un IRC supérieur à 80. Vous obtenez ainsi des couleurs qui se rapprochent de celles rendues par la lumière du jour !

4. L’uniformité d’éclairage

Vous devez prendre en compte l’uniformité d’éclairage lors de la conception de votre éclairage des locaux de travail. S’il est normal que le plan de travail soit plus éclairé que les coins du local, aucune zone ne doit avoir un niveau d’éclairement inférieur à 80 % du niveau de la zone la plus éclairée.
L’éclairement lumineux s’exprime en lux. Par exemple, si l’éclairage général de l’espace de travail est de 1 000 lux, aucune zone ne devra avoir un éclairement en dessous de 200 lux. À noter qu’un éclairement minimal est prévu en fonction de l’activité exercée dans le local. Il est adapté à la précision des travaux à exécuter.

5. L’éblouissement

Afin de vous assurer un bon confort visuel, vous devez éviter toute source lumineuse d’éblouissement. L’implantation des lampes doit être étudiée en fonction de la disposition des bureaux et des machines pour éviter tout inconfort. Pour cela, il faut jouer entre la valeur de la luminance (sensation visuelle de luminosité) dans le champ visuel du personnel et l’angle du flux lumineux.
Il existe deux types d’éblouissements : l’éblouissement direct et l’éblouissement indirect. Le premier est causé par la source lumineuse elle-même, alors que le deuxième correspond à sa réflexion sur des surfaces. Le travail sur écran cathodique en est un parfait exemple. Les deux types d’éblouissement doivent être écartés !

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